Le sujet continue à provoquer une gêne certaine lorsqu’on l’aborde, ceci quelque soit le milieu social. Parallèlement de plus en plus d’articles paraissent dans la presse, on peut suivre des émissions grand public à la radio, il y a une surenchère de bons conseils et tutoriels sur internet.
Dans l’émission « La terre au carré », sur France Inter, nous apprenons notamment [1], au sujet de trace de résidus médicamenteux dans des aliments fertilisés à l’urine humaine, que « pas mal d’études sont en cours avec des résultats rassurants ». Dans une étude allemande portant sur des choux il a été « cherché 310 produits chimiques », deux ont été retrouvés : de l’ibuprofène et un psychotrope, « en quantité si faible qu’il faudrait manger un demi million de choux pour ingérer l’équivalent d’un cachet ».
Ce type d’étude concernant des cultures arrosés avec de l’eau de surface en sortie de station d’épuration (STEP) donnerait vraisemblablement des résultats franchement alarmants [2].
Existent-elles ?
Sont-elles révélées au compte-goutte dans des revues spécialisées difficilement accessibles au grand public ?
Pourquoi un tel frein vis à vis de l’assainissement écologique ?
2 poids 2 mesures !?