Descriptif du projet populations précaires et déchets Enregistrer au format PDF

Au cours du travail mené par Terr’Eau auprès des Roms au sujet des toilettes sèches, est apparue la nécessité d’aborder d’un point de vue plus global la thématique environnementale, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets.

Au cours du travail mené par Terr’Eau auprès des Roms au sujet des toilettes sèches, est apparue la nécessité d’aborder d’un point de vue plus global la thématique environnementale, notamment en ce qui concerne les déchets.

En effet, certaines populations sont amenées de par leur activité et leur manque de moyens financiers à récupérer toute sorte de matériaux sans prendre conscience des risques qu’elles prennent et font courir à leur entourage et des dégâts causés à l’environnement. Ces pratiques accentuent l’exclusion de ces populations.

Terr’Eau a obtenu un financement du Fonds Social Européen pour mener un projet de sensibilisation sur la notion de déchet et de ressource auprès des populations précaires de Toulouse. L’objectif est de leur apprendre à gérer les rejets issus de leurs modes de vie et activités de manière plus écologique et respectueuse de l’environnement.

Nous avons identifié dans l’agglomération toulousaine plusieurs groupes de migrants roumains en situation précaire qui manipulent quotidiennement de grandes quantités de déchets afin de revendre des métaux pour nourrir leurs familles. Leurs pratiques, motivées par leur précarité économique, présentent souvent des risques pour leur santé et pour l’environnement.

Nous souhaitons sensibiliser ces personnes à une gestion écologique des déchets et à développer des pratiques respectueuses de l’environnement et de la santé.

Nous nous sommes entourés de partenaires compétents en matière de déchets d’équipements électriques et électroniques et prévoyons de réaliser plusieurs ateliers participatifs afin d’informer les habitants et de les accompagner dans une réflexion pour faire évoluer leurs pratiques vers un meilleur respect de l’environnement.

De mai 2011 à février 2012, nous avons bénéficié d’un financement du Fond Social Européen qui nous a permis d’avancer sur plusieurs points :

  • sensibilisation aux risques
  • dissociation des aires de ferraillage des zones d’habitation
  • valorisation des déchets via le réemploi (marché de l’Inquet)
  • professionnalisation des activités de ferraillage via le statut d’auto-entrepreneur
  • médiation avec les acteurs de la gestion des déchets (Communauté Urbaine, Ferrailleur, Déchetteries…)

Il reste encore beaucoup à faire, et nous n’avons malheureusement pas pu trouver d’autres sources de financements pour poursuivre et développer ce projet.

De mars à décembre 2012, nous avons poursuivi les démarches entamées avec les migrants sur la seule base du bénévolat.

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